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N° PA00102912 - Pont-aqueduc de l'Orbiel

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
11800 Trèbes
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de l'état
Auteur :
Vauban Sébastien Le Prestre de, marquis (ingénieur militaire)
Siècle :
4e quart 17e siècle
Date :
1950/03/24 : classé MH
Affectation :
affecté au ministère chargé de l'équipement et du logement
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Pont-aqueduc de l'Orbiel : classement par arrêté du 24 mars 1950

Historique :

Lors de son inspection des travaux du canal des Deux-Mers, en 1686, Vauban constata que les épanchoirs construits aux traversées des rivières risquaient de provoquer de graves perturbations à la navigation en cas de crue, et même d'obstruer complètement le lit du canal par les apports de matériaux charriés. Il préconisa la construction d'aqueducs pour toutes ces traversées, en établissant lui-même les plans. Le pont-aqueduc de Trèbes n'est qu'un exemple de ces nombreux ouvrages. A l'époque, il fut cité comme modèle, avec dessins à l'appui, dans les ouvrages consacrés à l'hydraulique. L'ouvrage est à trois arches. A l'étiage, l'Orbiel ne coule que sous l'arche occidentale. En temps de crue, il envahit son lit majeur et parfois les trois arches ne suffisent plus à assurer le débit. La largeur des voûtes entre têtes (16,60m) correspond au passage du canal et à ceux des deux chemins de hâlage. Les arcs de tête, constitués par de très longs claveaux, font saillie sur le nu du mur. Cette saillie n'est pas uniforme. L'extrados, sur une longueur radiale de 28cm, est retaillé en retraite de 3cm sur la partie en intrados. A ces deux plans en faible relief sur le nu du mur correspondent les plans des pilastres tracés au droit des piles, larges rectangles nus à ressaut, et ceux des fortes plates-bandes qui soulignent le boudin du parapet. Les clés monumentales des arcs sont en trois pièces. Les culées sont défendues par de puissants murs en retour d'équerre avec fruit accentué. Ces murs sont fortifiés par des contreforts intérieurs. Les piles comportaient des éperons triangulaires à terminaison supérieure conique, cachés par l'accumulation de galets.